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abjection - Le blog du célibataire triste
13 mars 2010

Soirée du 06 20 2010

... et même que je ne la préfixerai pas "FR" (compte rendu du terrain pour franciser). Soirée peu glorieuse pourtant ça semblait bien commencer en arrivant il a y peu de gens que je connaissais presque tous en initiation collective seul un mec du cours genre José Garcia pesque AMOG mais les circonstances et son côté extraverti et charismatique font qu'on avait déjà sympathisé d'où en plus l'avantage de désamorçage de l'Amoging. Nous fûmes même tous deux pris en photo, lui une main amicale sur mon épaule. Il nous confia que sa femme aimait la danse mais pas lui.

Je pensais y retrouver une "copine": "M" du cours ou plutôt dirons nous plus justement "participantes du cours" je fus déçu de constater qu'elle parlait surtout plus avec ses copines qu'elle connaissait de son école de formation; elles n'arrêtaient pas de parler de choses qui ne me regardaient en rien mêmes anodines En arrivant ses connaissances plusieurs filles se présentèrent et se firent la bise sans même me présenter ni me parler. J'appris qu'elle et d'autres du cours se fréquentaient et visitaient les uns chez les autres avec d'autres élèves du cours et la fille, d'habitude silencieuse avec moi et le groupe du cours, parlait sans s'arrêter avec enthousiasme avec ses copines..

Le cours de ce matin ne se passe pas super bien samedi matin. Une fille dont je sens qu'elle me déteste - je l'ai toujours trouvée haineuse et méprisante avec moi - au moment d'échange de cavalier et danser avec moi dit à son salsero précédent "oh non je l'aime pas lui" -"c'est quoi que t'aimes pas" lui-demandé je et me répond que "c'est la musique" explication que je ne comprends pas. Je sens qu'elle ne m'aime pas souvent elle se ramenait dans des groupes où j'étais elle parlait à tout le monde sauf à moi. elle me reproche des trucs en danse alors que quand je lui ai demandé de me montrer elle m'a dit "ne pas connaitre les pas des mecs" puis des tas de trucs comme ça. Une fois elle critiquait une nouvelle arrivée en décembre dont elle disait qu'elle ne pouvait pas comprendre car "elle était blonde" . Mais voilà maintenant elle s'est trouvée un mec alors elle va mieux! à croire qu'avant elle avait arrêté de fumer! C'est si important que ça l'amour pour elles? Tu parles! elle est toujours aussi infecte!
Pour l'apprentissage d'une nouvelle passe je n'y arrive pas car je sens tous les regards sur moi et bien sûr le prof me reprend je vois les 3 filles la bande des "hautaines" des proches du prof, dont la haineuse, me regarder côte à côte l'air de penser "qu'il est énervant celui-là". Les filles ne me sourient plus quand elles dansent avec moi; je les sens énervées. Une quittera la séance sans que j'en sache la raison. Autre chose l'étudiante que j'aimais - oui je l'aimais - ne vient plus. Reviendra-t'elle? Beaucoup d'élèves ne viennent plus.
Le prof s'adresse à moi à la fin du cours et me dit que pour l'instant il me disait rien il me laissait tranquille, que j'évoluais depuis janvier j'arrivais à faire des passes. En septembre j'avais du mal, j'étais timide, mal à l'aise, (doc  en plus que je suis timide ce que je craignais confirmé: je fais timide - il avait remarqué que quand on me critiquait je me bloquais et m'arrêtais alors il préférait peut-être ne rien me dire. C'est vrai que je suis mauvais quand il y a plein de gens qui me regardent ça me bloque. Puis l'ambiance devient mauvaise; je me demande si les cours particuliers ne seraient pas mieux pour moi mais voilà bien plus chers et je n'en trouve pas.

Revenons à la soirée: la fille M accepta sans réticence à danser avec moi. Elle semble enjouée puis perd son sourire ensuite. Je veux lui montrer une passe qu'elle ne connait pas je sens que ses copains dont M AMOG se marrent puis elle danse avec un autre et je sens qu'ils se foutent de ma gueule car elle lui dit un truc à l'oreille en rigolant à ce moment-là

Je repère une fille "P" qui avait l'air sympa car timide et inscrite sur OVS elle vit seule avec ses gosses je me dis qu'elle ferait à défaut de parti une accompagnatrice ou quelqu'un avec qui sortir et aborder plus facilement mais pleins de mecs l'invitent alors que je la croyais timide. J'arrive à parler avec elle mais n'arrive pas à l'isoler pour discuter car la musique est forte et peut-être qu'elle a cru que je voulais l'isoler pour l'emballer. Alors je bouge et elle me suit quand même mais elle s'arrête et du coup moi aussi devant un couple un mec avec sa meuf sur les genoux. A ce moment il y a une chanson bachata ça pourrait achever de me rendre dingue, tous ces couples comme dans le 8ème jour ou les bronzés. Chose étrange deux grandes belles danseuses brunes de 2ème année dansent ensemble; j'aurais aimé être avec l'une d'elles. Mais je ne comprenais pas comment peuvent-elles aussi facilement danser ensemble plus volontiers qu'avec les mecs?
Il y a un site avec des photos d'eux je ne les montre pas ce serait salaud. Sur les photos de ce site vous les verrez tous joyeux; je pense que je ne partagerai jamais cette joie

Je repère une fille l'air latino elle est seule je l'aborde car on se connait elle est venue 2 fois au cours on parle un peu à une table puis je l'invite à danser mais pareil je ne me sens pas à l'aise le rythme je le capte pas mais j'ai un avantage car j'ai fait de la danse plus longtemps qu'elle puis j'arrête elle me quitte s'éloigne elle va boire mais je ne la retrouverai plus seule; des mecs s'en chargent et se relaient pour danser et parler avec elle.

Je retrouve P je n'arrive pas à lui parler elle semble m'éviter dit qu'elle cherche quelqu'un avec qui elle a promis de danser et me suis senti exclu et là elle ne s'arrêtera plus de danser avec des mecs barraques et expérimentés. Puis seule à un banc je lui dis que je vais partir mais qu'on pourrait se retrouver si elle voulait si il y avait une soirée OVS elle me répond que "non, elle a ses enfants à s'occuper" Traduisez en langage femme "je ne ne veux surtout pas te revoir car tu m'emmerdes".

Ceux que je connaissais étaient entre amis et ne m'en ont même pas présentés je me suis senti raillé avec M AMOG avec ses "arrête de la regarder" et "tu viens draguer?"  "Pourquoi tu danses pas avec lui?"
je lui réponds "Arrête de me parler tout près ça m'énerve (car il fait comme les collégiens qui m'emmerdaient, parle tout près sauf que là c'est à cause de la musique)" il répond " [mots que je n'entends pas car trop de bruit] ta gueule" puis s'en va, l'air énervé. D'ailleurs il sera resté avec sa copine toute la soirée alors que j'aurai essayé de parler à pleins de gens que je ne connais pas. Son ami muté dans le sud ouest est venu exprès pour la soirée il vient me parler très sympathiquement et me demande mon nom car ne le connait pas. Il attire la sympathie des gens et me semblait en avoir pour moi.

Je pars seul, sans contacts. Je pensais m'en faire pour les soirs et les dimanches. Je fais un signe à une copine de M fraichement rencontrée de ce soir qui me répond avec un sourire. elle me connaissait quand même car avait capté que je connaissais sa copine et j'avais parlé avec elle. Elle parle avec sa copine j'ose pas me joindre à elles car parlent de choses qui ne me regardent pas et les aurais dérangées.

Donc une soirée même une journée négative il y avait pleins de mecs barraques, confiants et qui s'y entendaient en salsa il y avait pleins de couples les filles qui m'intéressaient avec lesquelles je pensais avoir des chances car déjà une connaissance quelque part en fait je me rends compte que je ne comptais pas que j'étais juste un mec qu'on croise dans un cours même si j'étais dans un groupe de leurs copines. et difficile de nouer contact car
- je n'ai pas la pêche ni la fierté avec ma situation
- impossible de parler ni de s'entendre avec la musique
- elles sont dans leur monde de filles et parlent d'un monde et de gens que je ne connais pas

Cette nuit je fus fatigué et hébété par tant de chocs si peu productifs et voire destructifs je me sens comme sonné après un coup de poing. Je pense à utiliser l'arme à feu; on serait tranquille dans la chambre de mes parents je ne sais pas si je dois continuer le cours j'en peux plus l'ambiance est trop pourrie je me sens trop méprisé et trop nul surtout je me sens mal à l'aise avec mon corps j'en ai presque honte je ne sais pas m'en servir je le sens détestable et commence à le détester. Aimez vous quelque chose que personne n'aime et n'a aimé? Il a reçu si peu d'étreintes je surprends mon reflet dans une glace je dénote avec mon gabarit malingre et petit qui tente de se donner de l'assurance sans y arriver. Je me réveille comme toujours au milieu de la nuit je ne pleure même pas ni n'ai de picotements au coeur tant je suis crevé, et car je sais ce que je vais ressentir en y pensant je suis fatigué d'y penser. La musique cubaine résonne encore dans ma tête, une musique et des chansons inintelligibles et le goût du fiel dans le coeur de la vie inutilisée, le coeur reste sur sa faim et s'affaiblit. Là il est fatigué, de chercher des techniques des plans des phrases d'abordage des "comment paraitre" " quelle attitude" "arriver avec quelqu'un" "trouver des gens et se faire des amis" des "soyez intéressants" "ne soyez plus (jamais) quitté". Mon coeur est fatigué de tout cela il ne veut même plus y penser. Je sens que ma mère fait tout pour entraver mes projets et me couper du monde: elle fait des travaux, occupe la chambre du téléphone et de l'internet, y invite sa famille, elle veut mettre ma voiture à la casse car coûte trop cher, bref, bref, bref...

Je suis déçu pas de la salsa mais de l'univers qui y gravite (les gens, l'esprit, la façon dont les gens la vivent ) on la présente comme un art du soleil les gens sont joyeux ça inspire la joie de vivre je rencontre des tas de connards méprisants et hautains des gens qui snobent ou méprisent critiquent, des mecs il sont là partout à l'affût du moindre carré de chair fraiche et ils sont tous plus beaux et meilleurs danseurs. On la présente, comme les autres danses, comme un moyen d'intégration sociale et pour encore un effort où j'essaie de m'intégrer et quitter ma zone de confort en fait je me retrouve à nouveau exclu. A l'origine c'était une danse de pauvres et de blacks on la  retrouve dansée par des petits bourges blancs qui se la pètent. Je suis démotivé: dès qu'une fille me plaisait il y avait pleins de mecs dessus et elle s'éloignait de moi j'étais loin d'elles et de leurs préoccupations. Je suis démotivé, démotivé. Aujourd'hui dimanche mon frère est venu ça m'a remonté le moral. Mais comme tous les dimanches je suis allé me promener et les rues étaient vides. J'étais fatigué et désabusé de tout ma passion le dessin ne m'intéresse plus. et surtout je me sens épuisé. En séduction il faut donner de l'amour et de la joie de vivre et du dynamisme. Je suis épuisé d'avoir essayé de donner quelque chose que je n'ai pas eu ou dont je suis vide. C'est comme quand vous avez faim vous prenez dans vos réserves ou alors quand vous êtes sans ressources vous cherchez en vain de vous convaincre d'en avoir mais vous n'y croyez pas. Vous ne avez pas donner quelque chose que vous n'avez jamais eu et vous ne croyez pas à la probabilité de recevoir quelque chose que vous n'avez encore jamais eu. Là je n'y crois plus. je suis prêt à laisser tomber tout ce dans quoi j'ai investi j'entends ici déjà le rock puis peut être à terme la salsa. Je perds espoir...

enseignements:
- Une fille ne cache jamais son mépris envers quelqu'un
- La danse ne sert à rien quand on ne la connait pas
- L'attitude "défenseur de la veuve et de l'orphelin " ne sert à rien: une fille qu'on croit désespérée et disponible car timide et seule peut se trouver sans problème une masse de prétendants et vous le "prix" devenez rapidement "discount"
- Impossible pour moi de communiquer dans une ambiance "loud sound" bruit assourdissant! je n'arrive pas à m'y faire!

mardi 02 03 2010

Je ne vais pas au cours de rock. Une élève me montrait tant de mépris car je ne dansais pas bien que je n'osai pas y aller. L'après midi ainsi que le matin je m'effondre en larmes à cause de ma situation et du chômage. je sors à Caen il fait froid et le vent le nez coulant m'empêchent d'aborder je sens du mépris dans leur regard ou de l'interlocation. J'en aborde une qui répond gentiment. Fallait vraiment que je le fasse. Je passe à côté des cafés, marche dans les rues les fille set femmes étudiantes m'énervent toutes, toutes avec leurs airs méprisants et fuyants avec leur jupes et leur tenues se voulant sexy, elles m'énervent dans les bars aux terrasses en face d'un mec en train de faire leur rendez-vous amoureux. Pourquoi elles acceptent avec eux alors que moi je n'arrive pas à en avoir un seul? Je me sens en dehors du jeu de la vie je me sens sans valeur, inutile. J'aurais tellement besoin de quelqu'un qui me guide me motive m'apprend je me sens tellement abandonné et seul. Les mecs charismatiques dynamiques et dévoués les "alpha" sont rares.

mardi 09 03 2010
Je sors à Caen j'en ai eu ma claque de ces coups de fils aux entreprises qui ne veulent pas nous embaucher et font le barrage.
pareil je pensais y retourner au rock mais fatigué et démotivé j'y renonce. J'irai peut être voir si à une adresse le cours qui débute est bien je m'attends à ce qu'il y ait des couples des vieux ou beaucoup de mecs ou alors carrément peu de monde. De toutes manière un plan de merde! Ou alors tournerais les talons sitôt arrivé sans même y être entré pour finir en train de chialer! je gâche ma vie les jours passent et encore un aujourd'hui à ne rien avoir fait ma vie passe et se gâche lentement.

Je suis allé au cours; j'attendais de savoir si la petite allait venir et sinon je serais reparti. Elle ne vint pas mais sa copine, si. J'y allai donc; j'aurais su, taté le terrain, eu des cordonnées. J'obtiens d'elle son prénom, mais elle resta dans une espèce de mutisme; elle n'est pas communicative et semble à l'ouest en train de planer, indolente et ailleurs. A la fin du cours j'arrive près d'elle. Je reste bloqué, ne sais quoi lui dire et après avoir fini de se rhabiller rapidement, elle sort en courant. J'essaie d'analyser la scène: je suis prêt d'elle, elle fait comme si elle ne m'entendait pas et court (s'enfuit?). Je réfléchis. D'accord, il est 13 h, elle a peut être faim. Pourtant les autres ne semblent pas aussi pressées... Je réfléchis. ça ressemble à un signe d'intérêt et de respect envers moi? Réfléchissons. Pas trop... ce serait plutôt le contraire et il serait plutôt bienvenu de dire que concernant mes rapports avec elles, c'est pas mort mais pire que mort: devenu plus que mal barré. Elle a couru pour échapper à un danger, moi, interprété-je comme cela, un peu comme l'autre à qui j'avais demandé le numéro. Il aurait été malvenu d'essayer de courir après et de la rattraper en l'appelant sans passer pour un malade enfui de quelque part. Qu'ai-je fait de mal? J'ai voulu faire connaissance, parler, c'est tout. Comme peut être la dernière fois où elles étaient venues toutes les deux, disparues par enchantement à la fin du cours. C'est ce que je reproche au livre du Maître: trop angélique: les femmes sont toutes "gentilles" et "de pauvres être en mal d'amour qui attendent". Mais voilà: le Maître est un alpha et séduit: dynamique, joyeux, extraverti, bavard. Là dans mon cas je me sentais en désaccord avec le livre et en phase avec mon expérience adolescente il y a les mecs qui plaisent, les mecs qui n'arrivent pas à les avoir toutes mais arrivent à en avoir quand même, et ceux qui font fuir et je faisais partie de ces derniers. En repartant je ne voulais pas pleurer; il faut être grand. Elles n'en valent pas la peine. Et j'étais en forme après l'exercice, mais l'envie d'insulter, ma haine, ma misogynie, la perte de la foi comme dès mes 14 ans étaient revenues. Et concernant l'obsession amoureuse dont était aussi sujet Dude, la mienne s'était changée en autre chose: un manque, un vide que j'essayais de combler, mais ne pas y arriver me rendait triste. L'amoureux obsédé est fixé sur une seule fille et reste indifférent aux autres. Comme il y est indifférent, elles ne le rejettent pas, donc ni signe d'intérêt, ni mépris, il ne remarque rien c'est des humains femelle, rien d'autre.

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